Gestion de copropriété : les choix possibles

La copropriété est soumise à une législation stricte. Si l’Etat la réglemente autant, c’est pour protéger les copropriétaires des risques financiers, mais aussi s’assurer de bien pouvoir suivre chaque copropriété.

Il est obligatoire de disposer d’un syndic de copropriété. Son rôle est très important. Cependant, de la liberté est laissée pour le désigner. Il peut être professionnel ou bénévole.

Que fait un syndic de copropriété ?

Le syndic n’est pas que cette société qui met en bas de votre immeuble des mots pour rappeler à l’ordre les manquements au règlement intérieur. Son rôle comprend de nombreuses missions très importantes pour l’ensemble des habitants. C’est lui qui gère la copropriété.

Tout d’abord, il est le gestionnaire des comptes de la copropriété. Ce n’est pas une mince affaire puisque pour les plus grandes, les comptes voient transiter des milliers d’euros. Il prévoit aussi les travaux, que ce soit dans l’organisation ou dans le financement.

Au quotidien, il est chargé de la coordination des divers prestataires œuvrant sur la copropriété. Cela comprend l’entretien, la maintenance, les réparations. En cas de panne majeure, c’est également votre gestionnaire qui doit s’occuper en urgence de procéder au dépannage.

Il est aussi un médiateur lorsque des problèmes de voisinage ou des troubles liés aux arrêtés de la commune interviennent. Il assure une veille législative et met la copropriété en conformité quand le besoin s’en fait ressentir.

Cette liste est non exhaustive, mais permet de réaliser à quel point le syndic reste un acteur majeur dans votre copropriété. Ensuite, libre à vous de voir qui et comment est exercée cette fonction.

Syndic bénévole ou professionnel

Généralement, le syndic retenu est un professionnel. Contre le paiement d’honoraires, il exerce ses missions. Cela permet d’avoir un travail bien fait, mais le coût est assez important. Pour cette raison, il faut faire jouer la concurrence. Il faut toujours comparer les différentes offres et surtout, profiter de la fin du mandat, pour obtenir de meilleurs tarifs. La loi oblige une mise en concurrence. C’est-à-dire que lors de l’assemblée générale où doit être décidé le renouvellement ou non du syndic, il doit y avoir d’autres offres de concurrents. Profitez-en pour faire comprendre au syndic qu’il n’est pas question d’augmenter ses tarifs.

L’autre solution, moins courante, est de faire appel à un syndic bénévole. Les missions sont alors assurées par un membre, ou un conjoint, de la copropriété. L’avantage est qu’il n’est pas rémunéré pour son action. Évidemment, il doit posséder toutes les compétences requises sous peine de mettre la copropriété en difficulté. Il faut aussi qu’il soit conscient que cette mission lui prendra du temps. Ce choix est souvent intéressant pour les petites copropriétés de quelques lots.

Le choix final se fait via un vote des copropriétés lors d’une assemblée générale. En effet, c’est toujours sous un principe démocratique que se prend une décision.