Suppression de la Taxe d’Habitation : ce que prévoit la réforme

Les promesses de campagne vont bon train lors des campagnes présidentielles. Avec des chances plus ou moins élevées qu’elles deviennent un jour réalité. La suppression de la Taxe d’Habitation, promise par Macron, alors candidat du Partie En Marche, a bien été confirmée par le Gouvernement Philippe. Et une application progressive dès 2018. Parlons-Immo se penche sur ce que l’on sait à propos cette taxe qui disparaîtra pour 80% des ménages français.

La Taxe d’Habitation jusqu’à présent

La grande majorité des ménages français, propriétaires ou locataires, doit s’acquitter de la taxe d’habitation. Environ 30 millions d’avis d’imposition sont émis tous les ans. Cet impôt fait partie des impôts locaux, à l’instar de la taxe foncière.

Son montant se calcule au 1er janvier de chaque année selon de plusieurs éléments : la valeur locative nette du logement, la composition du ménage et le taux d’imposition déterminé par les collectivités territoriales.

La Taxe d’Habitation à partir de 2018

L’exonération de la taxe d’habitation va toucher 80% des personnes qui en sont redevables. La mesure sera déployée progressivement entre 2018 et 2020. On parle de dégrèvement progressif.

C’est-à-dire que les ménages concernés verront le montant de leur taxe d’habitation baisser d’un tiers à partir de 2018, puis d’un second tiers en 2019 et enfin la suppression totale pour 2020.

Celle qui cible les classes moyennes et populaires semble uniquement s’adresser aux résidences principales. Les résidences secondaires seraient donc susceptibles d’être redevables de la taxe d’habitation.

D’autres informations sont à venir au sujet de la suppression de la Taxe d’Habitation, les pouvoirs publics n’ayant pas encore levé le voile sur les modalités d’exonération.